08_10_2025 à 13:10 
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La présidente de ce collectif Pulchérie Gbalet a livré le contenu d’un document conçu à cet effet, en commençant par la chronologie des démolitions. Selon elle, ces démolitions se sont faites du 04 janvier au 13 septembre 2024.
« Le 4 Janvier : Marché Djè Konan du Plateau, le 21 Janvier, 1ère vague de Gesco (Béthanie), le 26 Janvier, ce fut la 2ème vague Gesco Judée, suivi de la 3ème vague Gesco Cité Eden le 28 Janvier. Le 19 Février c’était la 4ème vague Gesco Extension et le 23 Février Attécoubé Marine volait en éclat, le 25 Février : Village de Banco 1 et les 26 et 27 Février 2024 : Attécoubé La Paix. Le 16 Mars : Marcory Alliodan et 5ème vague Gesco Béthanie 2. Insatiables, les bulldozers ont écrasé Zoo village le 19 Avril, avant d’aller les 1er et 02 juin 2024 au Quartier Abattoir Port Bouët qui avait déjà subi un déguerpissement le 02 juillet 2018 sans mesures d’accompagnement. Le cmou de ces déguerpissements se’st fait le 25 Juillet avec la destruction d’une grande partie de d’Adjamé village, le 17 Aout : Cité Fairmont-Camp Gouro, le 31 Août : Yopougon Fanny Extension, le13 Septembre : 6ème vague Gesco Bethanie 3, puis le 17 Septembre : M DANGUI Kra Emmanuel Cité Fairmont Camp-Gouro. », a relaté Mme Gbalet.
La conférencière est revenue sur la nature des sites détruits. « Contrairement à ce qui est avancé par le District, les sites démolis ne sont pas tous des quartiers précaires. Ainsi nous enregistrons : Deux (2) villages : Banco 1 et Adjamé village, des quartiers lotis et approuvés : Gesco Béthanie et Judée extension, une promotion immobilière : Les jardins d’Eden de Gesco, des quartiers lotis en situation de régularisation : Attécoubé marine, des quartiers hors lotissement : Zoo village et Fanny extension, des éleveurs de Gesco rivière installés sur un site du Gouvernement, des commerçants installés dans les quartiers démolis et d’autres dans des zones commerciales et des marchés etc… », a-t-elle dénoncé.
La présidente de la COVIMEDECI pense que les conditions de démolitions des sites étaient caractérisées par l’absence préalable de sommation, de mise en demeure, de recensement, encore moins d’indemnisation ; la présence de toutes les unités des forces de l’ordre spécialisées dans les émeutes, comme si on était dans une situation de guerre ; la présence de loubards armés de gourdins et de pistolets automatiques ; l’usage démesuré de gaz lacrymogène ayant engendré des morts et la brutalisassions des populations.
Pulchérie Gbalet reconnait que le 13 Mars 2024, des mesures pour soulager les victimes ont été prises dont l'octroi d'une indemnité de logement de 250.000 FCFA. Mais qu’elle s'est soldée par échec à cause des listes frauduleuses établies par les mairies de Yopougon et d’Attécoubé.
Sacré Abel